Septembre 2010 - Le carton, un matériau bon marché
Aussi longtemps que nous vivrons sur un marché ouvert, nos produits devront se mesurer en permanence avec ceux des produits importés ou avec ceux des produits offerts sur les marchés d’exportation que nous devons impérativement solliciter : il faut donc que la qualité de nos emballages soit au moins égale, sinon supérieure, à celle de la concurrence internationale. Si l’emballage doit protéger et présenter, il doit aussi séduire. Or, chacun sait que l’emballage, comme la publicité, fait vendre lorsque la qualité répond à l’attente du consommateur et c’est le développement des ventes qui permet, à son tour, la mécanisation, l’abaissement du prix de revient et, par voie de conséquence, la satisfaction du plus grand nombre. Un producteur ne vend pas seulement un produit mais aussi un service, un mode d’emploi, une possibilité de conservation et le prix dépend essentiellement du développement qui, seul, permet la production de masse. Dire que l’emballage coûte cher - ou trop cher - est inexact : il ne faut pas apprécier le prix de l’emballage lui-même par rapport au prix final mais en tenant compte des facilités de mécanisation lors du conditionnement, des manutentions aux divers stades de la distribution, de la protection et de la conservation du produit, enfin du développement des ventes auquel il contribue sur le marché intérieur ou à l’exportation.